Planté ne veut pas d’un rôle de doublure
Prêté par Saint-Etienne à Arles-Avignon cette saison, Vincent Planté n’entend pas rester la doublure de Jérémie Janot. L’ancien Caennais envisage de trouver un autre club.










Sous contrat avec l’ASSE jusqu’en 2012, Vincent Planté a vécu une saison difficile. Prêté à Arles-Avignon, le portier a connu la défaite et la relégation avec sa formation mais également la concurrence de Cyrille Merville à son poste.

Sur le point de retourner à Saint-Etienne, l’ancien Caennais ne se voit pas dans un rôle de doublure de Jérémie Janot. «Je ne me considère pas comme une doublure. Je joue au foot pour être sur le terrain le week-end, pas pour m'entraîner et m'asseoir sur un banc. Si je reste à Saint-Etienne, même si je sais que Jérémie (Janot, Ndlr) est quasiment indéboulonnable, c'est à moi d'être prêt et de montrer au coach que je peux avoir ma place. Mais c'est très compliqué. Aujourd'hui, si je peux trouver une porte de sortie, on la trouvera ensemble» a-t-il confié.

"La Ligue 2, j'y pense aussi"

Pour le moment le gardien de but n’est pas pressé de trouver une porte de sortie, trop occupé avec une future naissance. «Mon agent et mon avocat s'occupent de ça. Des contacts, il y a sûrement dû en avoir. Aujourd'hui, je préfère m'occuper de ma femme qui va bientôt accoucher. Si jamais quelque chose bouge, ils m'appelleront et on avisera.» A la recherche d’un gardien, Toulouse, Evian ou encore Ajaccio pourraient être des pistes même si évoluer en Ligue 2 ne le dérangerait pas outre mesure. « «Ce sont des clubs de Ligue 1(Toulouse, Evian, Ajaccio Ndlr), donc bien sûr, ça pourrait m'intéresser ! La Ligue 2, j'y pense aussi. Je suis prêt à descendre d'un étage, à faire des concessions. C'est une division qui va être très relevée, avec tous les anciens pensionnaires de Ligue 1 qui y évoluent. Si je suis serein ? Oui et non. Je le suis parce que je ne vais pas me retrouver au chômage étant donné qu'il me reste un an de contrat. Mais je ne sais pas ce que Saint-Etienne veut faire de moi. A aucun moment, le coach ou le président ne m'a appelé.»